Quand on écoute....[libre]

Adélaïde se tenait dans le parc où plutôt, elle était allongée sur le dos, contre l'herbe sous un arbre. Les mains posés sur son ventre, elle regardait le ciel à travers les feuilles du grand arbre qui surplombais l'immense parc. Elle avait décidé de se retirer loin de sa soeur, loin des autres le temps de quelques minutes. Elle avait parfois besoin de son heure de solitude ce qui lui permettait de remettre de l'odre parfois dans ses esprits.

Les yeux se fermèrent ensuite et elle laissa ses oreilles écouter les alentours. Les oiseaux chantaient...elle entedit ensuite des bruits de pas mais décida de ne pas ouvrir les yeux. Ell était bien ainsi...

Adélaïde sentit une présence à ses côtés et constata que c'était en effet Esteban qui s'était allongé à ses côtés. Toujours les mains croisées, elle ouvrit les yeux et le regard dans le ciel, elle dit :

- Il fait beau aujourd'hui et le calme est agréable.

dit-elle de sa voix douce et mystérieuse quand elle parlait. Une simple phrase et pourtant Adélaïde semblait ailleurs. Lunatique peut-être ? Non, simplement parce qu'elle est comme ça. Elle se demandait aussi si sa soeur avait entamé sa procédure de séduction sur le jeuen homme car elle avait bien sentit le regard d'Arzhela sur Esteban. Elle soupira en y pensant. Mais voyons le bon côté des choses, Arzhela ne prenait que les célibataires ce qui faisait qu'Adélaïde ne pouvait jamais rien dire....Elle était souvent dans l'ombre et laissait sa vie couler en douceur dans le manoir où elle vivait. L'école était pour elle une chance de faire connaissance avec le monde extérieur et surtout apprendre de nouvelles choses.

La jeune vampire enfin..dans un sens sourit en pensant qu'Esteban était bien différent des autres garçons qu'elle avait rarement rencontré. Adélaïde était plutôt rester dans son cocon, son univers ce qui en faites, avait eu pour résultat qu'elle n'étais jamais tombé amoureuse. Elle ne savait même pas qu'elle était ce sentiment qu'elle entendait parfois dans les conversations qu'elle ne prétait guère attention. En tout les cas, Esteban préférait les filles discrètes...
Elle répondit ensuite :

- Et bien peut-être que tu la trouveras bientôt. Après tout, des nouvelles arriveront.

Elle lui sourit et repartit dans son mode lunatique. De sa main droite, elle caressa l'herbe tendre et de l'eau jaillit du sol pour former une mini-très mini fontaine. Elle prit un peu d'eau de sa main pour former une petit sphère et s'amusa avec en la faisant bouger avec son doigt dans le ciel.

Esteban lui sourit à nouveau.
Il la regarda faire avec son don.

Je crois bien que je l'ai déjà rencontré, du moins, je l'espère.

lui dit il en soupirant.

Adélaïde jouait toujours avec son doigt en faisant tourner la petite sphère d'eau dans le ciel. Eb mêm temps, elle écoutait Esteban. Elle répondit suite à sa réponse :

- Et bien, qu'est-ce que attends pour lui dire ?

Puis se disant que cela devait pas être facile pour lui, elle dit :

- Enfin, désolé mais je n'y connais rien la dedant.

Elle rigola très légèremnt et sentit un poid lourd dans sa poitrine. Apparemment, Esteban était intéressé par une fille. En réalité, en le voyant la première fois, elle avait été surprise de voir Esteban. Elle avait même sentit une légère rougeur sous ses joues et c'est ainsi qu'elle n'avait pas été très à l'aise devant les marches de l'école et ensuite surprise qu'il lui demande s'il pouvait venir avec elle. Peut-être voulait-il que je l'aide ? Non, je ne pourrais pas...étais-ce cela la jalousie ? En faites, Adélaïde était perdu...ses pensées divaguaient..il fallait qu'elle se lève, qu'elle....

- Excuse moi, je crois que..enfin...je vais...je vais me...il faut que....

Voilà, elle n'arrivait plus à parler. Etait-ce parce qu'elle se rendait compte qu'elle ressentait un sentiment nouveau pour elle ? Il fallait qu'elle voit sa soeur, qu'ell lui parle de....
Elle enfouit ensuite sa tête dans ses mains, ses longs cheveux aux reflets roux tombaient sur ses bras, cahant son visage.

"Quoi ? Oh..je n'ai jamais vécu une situation pareil......et puis pourquoi que dès que je sort le bout de mon nez dehors, j'intéresse un garçon et en plus...il est tellement beau...rah...non,non Adélaïde...."

La peur l'envahissait suite à cette déclaration, de la part de Esteban car elle n'avait jamais connu l'amour, la jeune fille était toujours resté dans son cocon lunatique, son monde à elle où personne d'autre ne l'intéressait vraiment. Son regard relevé par Esteban lui donnait des frissons. Elle n'arrivait pas àsortir un mot...elle ne savait pas non plus comment réagir....Elle balbutia :

- Moi ?...mais...mais qu'est-ce que....je...enfin...je n'ai rien de spécial. Je suis...effacé...

Son coeur battait la chamade, elle était comme hypnotiser par le regard d'Esteban, sa sphère d'eau s'était écrasé contre l'herbe, elle avait perdue le contrôle de son pouvoir.

Adélaïde sentit les lèvres d'Esteban contre le sienne. C'était une sensation unique et très plaisante pour elle. Elle le regardait ensuite dans les yeux, que devait-elle dire ? Des moments pareils, c'était...magique parce qu'elle avait découvert qu'elle aussi elle l'aimait mais elle pensait rêver tellement c'était trop beau pour être vrai. Elle répondit doucement :

- Je dois dire que je ne pensais pas intéresser quelqu'un. Tu vois, c'est souvent ma soeur qui fait tourner la tête des hommes.

Elle baissa légèrement les yeux avant de dire :

- Toi aussi tu me plait, je dois dire que tu me destabilises même. Je ne connais rien à l'amour mais ce que je suis sûr c'est que je ne suis pas indifférente à toi. Dire que je suis amoureuse de toi ? Je pourrais répondre que oui, certainement.

Adélaïde lui sourit encore plus et dit :

- J'ai l'impression de rêver...

Et oui, notre Adélaïde ne croyait pas à ce qui lui arrivait mais elle devait se rendre à la réalité, elle était bien avec Esteban, dans le parc. Elle regarda un moment le ciel dépourvu de nuages puis reporta son attention sur Esteban. Sous l'arbre, elle décida de s'adosser au tronc pour profiter d'un peu de faîcheur.

Esteban sourit.

Ce n'est pas un rêve, Adélaïde.
C'est la réalité.

lui dit il.
Il lui prit la main puyis s'installa à ses côtés.
Il ferma les yeux pour profiter de ce moment unique.